départ de course hippique

Les courses hippiques, un succès aux racines antiques

C’est une tradition française qui ne passe pas de mode. À la télévision, à la radio, dans les journaux, sur Internet, vous entendez ou lisez les résultats du quinté du jour.

Chaque région a ses courses tout au long de l’année. La France compte en effet 235 hippodromes (la moitié du parc européen) et organise environ 18 000 courses chaque année à travers la Fédération nationale des courses hippiques (FNCH) qui supervise 10 Fédérations Régionales et rassemble 235 sociétés de courses en France, métropole et Outre-mer. Ainsi, les hippodromes accueillent plus de 2 millions de visiteurs par an pour suivre les courses de trot (60% des réunions organisées) et de galop.

 

Le succès sans faille des courses hippiques s’explique par une influence du cheval qui touche toute la société. Le ministère chargé de l’agriculture présente le cheval comme un créateur de lien social et médiateur, un appui au développement rural, un allié du développement durable, un artiste culturel dans les spectacles vivants, mais aussi un sportif et éducatif.

Ainsi, la filière compte 1 million d’équidés. La France regroupe 9 500 structures équestres et compte 665 900 licenciés à la fédération française d’équitation, ce qui en fait la 3e fédération sportive française derrière le football (1,9 million) et le tennis (947 000, chiffres 2021) et devant les populaires fédérations de basket-ball, golf, judo ou encore rugby, toutes entre 300 000 et 400 000 licenciés. Au total, en comptant le loisir, 1,5 million de Français pratiquent l’équitation.

 

En même temps, l’équitation était déjà représentée aux Jeux Olympiques antiques avec la course de char, que l’on peut considérer comme l’ancêtre des courses hippiques.

En effet, les sports équestres remontent à l’Antiquité. Les Grecs considéraient que pour leur survie sur le champ de bataille, il était impératif de créer une entente parfaite entre le cheval et son cavalier. Voici comment fut notamment inventé le dressage, afin de préparer les chevaux à la guerre.

 

L’objectif a changé, mais la tradition est restée. De nos jours 15 000 journées de compétitions sont organisées chaque année dans les différentes disciplines équestres (saut d’obstacle, dressage, concours complet…).

Et, ceci jusqu’à l’excellence avec trois médailles dont deux en or aux Jeux Olympiques de Rio 2016 et une médaille de bronze en 2021 à Tokyo. Les sports équestres, l’une des rares disciplines complètement mixte, seront encore au programme (et attendu dans le camp tricolore) aux JO de Paris 2024 du 27 juillet au 6 aout dans le cadre historique du Château de Versailles, aménagé le temps des épreuves.

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